Selon lui, l’organisation des creuseurs doit passer par le syndicat ; et le syndicalisme doit s’ouvrir à tous les travailleurs. Il évoque un « syndicalisme de développement  », car les travailleurs informels ou illégaux, sont des acteurs de la société congolaise à part entière. Le travail formel ne représente en effet qu’un infime pourcentage de la population au Congo et encore plus dans la Province du Katanga et depuis la libéralisation du secteur minier.
La police des mines, la Saesscam (Service d’Assistance et d’Encadrement du Small Scale Mining) ou encore l’Agence nationale de renseignements, censés soutenir les creuseurs et faire respecter leurs droits, sont surtout accusés de les racketter, et d’alimenter une chaîne de corruption surnommée “le rapport†, qui remonte jusqu’aux sommets de la hiérarchie de ces fonctionnaires sous-payés.
Découvrez l’interview de Malaila Kalassa, extraite du web-reportage « Sans terre, sans droits – Les creuseurs du Katanga  », visible en ligne à partir du 23 mars à l’adresse : http://webdoc.solsoc.be/creuseursdukatanga
Photo : ©J. de Tessières/Solidarité Socialiste